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ainsi parle l'esprit de la plante
un psychothérapeute français à l'épreuve des thérapies ancestrales d'Amazonie
Ainsi parle l'Esprit de la Plante relate l'initiation chamanique de l'auteur en Amazonie, sous l'influence de plantes sacrées, notamment l'ayahuasca, une liane hallucinogène aussi appelée « la liane des morts » ou « la liane qui enseigne ». Celle-ci, absorbée au cours de cérémonies nocturnes, sous la conduite d'un chaman qui en module les effets par des chants, amplifie la conscience et provoque des visions et hallucinations ayant un sens profond par rapport à l'histoire de la personne, mais aussi de l'humanité et de l'univers.
L'auteur raconte ses passages dans d'autres niveaux de conscience et de réalité, ses traversées de l'enfer et de la folie, au bout desquels il rencontre douceur, amour, lumière, beauté et l'enseignement psycho-spirituel que lui transmet l'Esprit de la Plante. II s'agit là d'un véritable processus psychothérapeutique qui va bien au-delà de la psychanalyse et des thérapies post-freudiennes.
L'auteur se situe en tant que chercheur : chercheur de lui-même et des zones occultées de son être, chercheur du chemin qui conduit à l'Esprit, mais aussi en tant qu'anthropologue-psychothérapeute, chercheur d'un « cuménisme thérapeutique » redonnant à la psychothérapie sa dimension sacrée et transpersonnelle.
« Ce livre se lit comme un récit anthropologique à la Carlos Castaneda, sauf que le rôle joué chez ce dernier par le sorcier Juan Matus, est rempli ici par la plante sacrée. (... ) Pour moi, il s'agit d'un compte-rendu précurseur. Sans que ce soit le but de l'auteur, il nous annonce ce qui va advenir dans le champ de la psychothérapie, dans les décennies à venir. (...) Il me semble que nous avons grandement besoin aujourd'hui de tels témoignages pour nous aider à retrouver le sens profond de nos souffrances. »
Extrait de la préface de Guy Corneau
