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L'Esprit Saint, qui guide la contemplation de l'Église, lui
communique aujourd'hui un élan nouveau, spirituel et missionnaire ;
spirituel donc missionnaire...
Cette conviction traverse les journées du Colloque Visage de Dieu,
visages de l'homme organisé par le Studium de Notre-Dame de Vie. Elle
se situe dans le mouvement de la Lettre de Jean-Paul II Au début du
Nouveau Millénaire qui nous invite à puiser dans «la grande tradition
mystique de l'Église» pour rejoindre l'homme d'aujourd'hui habité par
une essentielle quête de vérité : l'adulte, le jeune ou l'enfant à
catéchiser, la foule du village planétaire rassemblé par les médias,
l'homme blessé dans son corps et dans son psychisme...
Contempler le visage de Jésus et le faire «voir», nous y sommes
tous appelés. C'est le coeur du message biblique, de la vie baptismale,
de la «nouvelle Pentecôte» qui traverse l'Église. Tel est le chemin que
nous tracent ces femmes mystiques du XXe siècle que furent Edith
Stein, Madeleine Delbrêl, Marthe Robin et Marie Pila. Telle est l'oeuvre
des saints : «sous la lumière de Dieu, ils furent les plus libres... Cette lumière
les instruisait non seulement sur Dieu, mais aussi sur ce qu'il y a dans
l'homme de plus profond et de plus universel. Cette double connaissance en fit
les réalisateurs les plus audacieux et les plus féconds que le monde ait jamais
vus» (Père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus).