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Longtemps marginale, l'agriculture biologique connaît depuis les derniers scandales alimentaires un incroyable essor.
Un Français sur deux a déjà acheté des produits bio, 20 % en consomment régulièrement. Plus qu'une évolution, c'est une révolution, un retournement des habitudes qui jusqu'ici faisaient préférer les plus bas prix au détriment de la qualité.
Depuis vingt ans, Marie-Odile Delacour et Jean-René Huleu ont choisi la «vie en bio». Forts de leur expérience de consommateurs, ils sont devenus enquêteurs pour aider tous ceux qui s'inquiètent désormais de ce qu'ils mettent dans leurs assiettes et s'interrogent sur les vertus de la «bio». Les agriculteurs, industriels, artisans, distributeurs, chercheurs, médecins qu'ils ont rencontrés pour rédiger ce livre ont renforcé leurs convictions. Oui, la bio est meilleure pour la santé : les aliments poussés sans engrais ni pesticides possèdent davantage de qualités nutritives. La bio est aussi meilleure pour la morale : aucun risque de manipulations génétiques, une profession rigoureusement contrôlée par des chartes éthiques. C'est bon pour l'économie : l'agriculture biologique est rentable, porteuse d'emplois et protège les structures rurales traditionnelles, en les modernisant et en évitant les crises de l'agriculture conventionnelle, ruineuses pour les contribuables.
La bio, c'est bon tout simplement : les grands chefs cuisiniers le savent depuis longtemps et même s'ils ne le disent pas toujours, ils préfèrent acheter bio. C'est aussi un modèle d'avenir : les Pays-Bas, l'Italie, l'Autriche, le Danemark... reconstruisent leur agriculture à partir de la bio et exportent partout en Europe.
Et enfin, comme le montrent les auteurs de ce plaidoyer vivant et documenté, la bio, c'est aussi un art de vivre...
