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Cet essai permet de montrer en quoi une esthétique de simple spectateur se révèle insuffisante à rendre compte d'une relation esthétique concernat le lieu concret
Considéré hors des salles d'exposition réservées à cet effet, le paysage semble exiger plus qu'un simple regard, qu'une perspective ordinaire, il requiert une esthétique de "l'impureté". Une attitude différente s'impose dans laquelle contemplation signifie sagesse et perception veut dire relation intime avec la physique du pays, percevoir la géologie qui sous-tend le paysage.
Le "but" de cette méditation sur le pays considéré comme une image et sur le paysage incarné dans un pays, est d'obtenir une perspective esthétique concrète sur un objet réel et non sur une simple représentation dans l'espace restreint d'un musée.
Table des matières
Introduction
Première excursion : le voyage à travers le paysage naturel et ses déterminations contraires
Premier itinéraire : le paysage comme libre faveur, préliminaires esthétiques postkantiens
Deuxième itinéraire : vers une généalogie du paysage : le voyageur, le touriste, l'explorateur, l'aventurier et le conquérant
Troisième itinéraire : le voyage est une nouvelle relation au temps et à l'espace. Elle détermine la représentation humaine du paysage antérieurement à sa qualification esthétique par la vision perspective
Deuxième excursion : introduction à une esthé- tique de l'impureté
Premier itinéraire : le paysage naturel fait l'objet d'une esthétique de l'impureté
Deuxième itinéraire : du pays au paysage, une distinction sans distance
Troisième itinéraire : voyager n'est pas seulement voir d'une esthétique à l'autre
Quatrième itinéraire : voyager c'est vivre un bonheur dans l'entrelacement de cadences temporelles distinctes
Cinquième itinéraire : paysage, " conversion distrayante " du voyageur et deux attitudes opposées, celles du " saint " et du " criminel ", d'après Nietzsche, 61
Sixième itinéraire : du paysage comme un dépassement possible de la subjectivité et de la morale du ressentiment...
