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Le partenariat euroméditerranéen est structuré depuis 1995 par le processus de Barcelone. Ces accords qui ont réuni l'Union européenne et douze pays du sud de la Méditerranée ont suscité beaucoup d'espoirs pour que la région Méditerranée devienne une zone de prospérité, de paix et de compréhension entre les deux rives. La déclaration de Barcelone formulait une ambition régionale partagée et négociée où l'Europe cherchait à reconquérir une influence dans la région.
Dix ans plus tard, les espoirs ont été déçus. Les attentats du 11 septembre 2001, les interventions en Afghanistan et en Irak, le projet américain de grand Moyen-Orient ont fait régresser la place de l'Europe.
Parallèlement, l'action de l'Union européenne dans le cadre de Barcelone a été très décevante au point qu'il est difficile de mesurer l'impact de son action dans la région.
Le processus a fait l'objet de nombreuses critiques et ses résultats sont faibles au regard de l'action des États-Unis ou de la réussite de l'intégration des pays de l'Est dans l'Union européenne.
Le processus de Barcelone est un échec. Son dixième anniversaire coïncide avec la nouvelle politique de voisinage de l'Union européenne dont les principes sont contraires à la dimension régionale du processus de Barcelone. Se pose donc clairement la question de l'avenir de cette ambition régionale.
