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Printemps 2000, la France découvre Jo Le Guen. Parti de Nouvelle-Zélande pour rejoindre à la rame le mythique cap Horn, il veut faire cette difficile traversée dans le but de sensibiliser la planète sur l'état des océans. Mais il est contraint, en raison d'une gangrène qui le ronge, d'accepter le secours providentiel d'un navire croisant sa route.
Amputé de plusieurs orteils, Jo Le Guen va devoir profiter de sa rééducation pour poursuivre par d'autres moyens son action en faveur de la défense des océans. Le naufrage de l'Erika, vieux d'à peine quatre mois, est encore dans toutes les têtes et Jo Le Guen va très vite s'impliquer dans le dossier des indemnisations. Pour preuve, c'est en fauteuil roulant qu'il assiste à l'une des premières assemblées générales du groupe Total depuis la catastrophe.
Dans ce livre, cet homme de défis nous raconte ses souvenirs de traversées, les meilleurs comme les plus durs, et ses amitiés nouées aux quatre coins de la planète. Il exprime aussi ses colères contre les pollueurs mais aussi contre les lenteurs, les fautes, l'inertie de ceux qui auraient pu empêcher l'irréparable. Sans concession, il dénonce ce droit maritime qui permet au système de pavillons de complaisance couplé aux sociétés écrans de diluer les responsabilités. Il confie aussi ses espoirs de voir les choses changer, notamment sous l'impulsion de L'Union européenne et d'une commissaire particulièrement dynamique.
Entre récit et réquisitoire, ce témoignage plonge le lecteur au cœur de l'aventure humaine, du monde de la mer et met en garde contre les dangers qui nous menacent.
