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La géomancie est un des arts divinatoires les plus anciens du monde.
Synthèse admirable des recherches mathématiques de la Chine et des connaissances d'Afrique, elle atteignit sa forme actuelle complète dans le monde arabe. On en suit la piste de Gérard de Crémone (1114-1187) jusqu'à Dante et les Mille et Une Nuits. Des traités latins de géomancie furent rédigés en Europe, tels ceux de l'alchimiste et kabbaliste Robert Fludd ou de Henry Cornelius Agrippa. De nos jours, elle a su séduire des scientifiques comme Eugène Caslant et des ésotéristes comme Robert Ambelain.
Les calculs géomantiques ont pour base seize figures de quatre lignes d'un ou deux points, qui se placent dans un écusson de quinze maisons suivant les lignes de forces de la question. Ainsi se forme un " miroir de sable ", un thème qui se lit avec la même attention qu'un thème astrologique. Cette lumineuse transparence a découragé les lourds commentaires : la géomancie est avant tout une pratique, une pacification, une réponse.
La logique de sa structure en rend l'apprentissage facile. La simplicité de ses moyens - une feuille de papier, un crayon et ce B.A.-BA de la géomancie - en ouvre l'utilisation à tous. La richesse de son interprétation permet une précision de description inégalée parmi toutes les techniques divinatoires, tant pour les personnes que pour les lieux et les dates.
