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alors que l'offre sportive se développe et que les grandes fédérations investissent de plus en plus le champ de la santé, la sédentarité - facteur de risque majeur de maladies chroniques (cardiovasculaires, métaboliques, cancéreuses ou psychiques) - touche encore les trois quarts de la population française.
on reconnaît pourtant de plus en plus les bénéfices d'une activité physique régulière (30 minutes quotidiennes) en terme de prévention. le récent plan national de prévention par les activités physiques ou sportives (pnaps) multiplie ainsi les incitations à l'activité physique, reconnue comme essentielle à tout âge. pour autant, le rapport entre sport et santé demeure complexe et suscite l'intérêt croissant des décideurs et des usagers, à la recherche d'un équilibre optimal entre les bénéfices d'une activité suffisante, rompant notre sédentarité croissante, et les risques d'une activité de trop forte intensité.
ces entretiens de l'insep se proposent de dresser un bilan des dernières avancées en matière de recherche médicale, d'épidémiologie, de sociologie et d'éthique, et de mettre en lumière le rapport bénéfice/risque des activités physiques ou sportives, dans une perspective nationale qui mentionne aussi d'importantes expériences internationales.
