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ù Les verbes du 1er groupe en -cer (avancer) changent leur
c en ç après les voyelles a et o afin de conserver le son doux
«ce» : nous avançons, j'avançais. De la même façon, les
verbes en -ger (ériger) gardent le e qui suit le «g» : nous érigeons,
j'érigeais.
ù Les verbes qui ont un -e muet à l'avant-dernière syllabe
(semer), le changent en -è devant une syllabe muette : je
sème, je sèmerai (mais nous semons).
De la même façon, les verbes avec un -é à l'avant-dernière
syllabe (espérer) le changent aussi en -è devant une syllabe
muette, mais seulement lorsque celle-ci est finale : j'espère
(mais nous espérons et j'espérerai).
ù Les verbes en -oyer (employer) et -uyer (essuyer) changent
le y en i devant un e muet : j'emploie, j'essuie. Notez que
envoyer est irrégulier au futur et au conditionnel : j'enverrai.
Les verbes en -ayer peuvent soit conserver le y dans leur
conjugaison, soit le remplacer par un i devant un e muet : je
paye ou je paie.
ù Verbes en -éer : Pierre crée de belles peintures, plus belles
que celles que nous créons. Il en créera de plus belles encore
après avoir suivi des cours. De jolies peintures sont créées.
ù Courir ne prend deux r qu'au futur et au conditionnel : je
courrai(s).
ù Malin !Je courrai moins vite avec un «r» en plus à porter
- Je courrais plus vite si j'avais un «r» en moins !
OUF !
Depuis les rectifications orthographiques de 1990, on peut
désormais laisser s'envoler l'accent circonflexe de plaire
(voilà une règle qui me plait !) et choisir entre le doublement
de consonnes ou un -è pour les verbes en -eter et -eler : la
rivière ruisselle ou ruissèle, j'étiquette ou j'étiquète mes
cahiers, sur le modèle de peler et acheter.
Attention ! appeler, rappeler, de même que jeter et les
verbes de sa famille continuent, eux, à doubler la
consonne : j'appelle, je jette, je rejette.
ù Malin !Les «I» volent à l'appel (la pelle) lorsque je
les appelle, et je n'en jette aucun.
ù Je hais la conjugaison ! Verbe du 2e groupe, haïr garde
son tréma tout au long de sa conjugaison, sauf pour je hais,
tu hais, il hait. Du coup, l'accent
circonflexe du passé simple disparaît
: nous haïmes.
ù Les verbes en -endre ont un
participe soit en -is (apprendre :
appris), soit en -u (entendre :
entendu).
ù Ne pas oublier l'accent circonflexe (au masculin singulier
seulement) du participe passé de devoir : j'ai dû.
ù Les verbes en -aître ou -oître conservent leur accent circonflexe
lorsque le i du radical est suivi d'un t : le bébé naît,
la plante croît, mais les bébés naissent, les plantes croissent.
ù Vous dites, mais vous contredisez, vous médisez et
vous maudissez.
ù L'imparfait et le participe présent de fleurir changent
selon que le verbe est pris dans son sens propre ou
figuré : les verbes florissaient dans la grammaire du maître ; les
fleurs fleurissaient dès le printemps venu.
ù Vas-tu à la piscine ? Va à la piscine ! L'impératif de aller
perd le «s», que l'on ajoute quand même pour dire
vas-y, vas en prendre.
Ne pas confondre
peu/peut : il travaille peu, mais il peut travailler plus.
on/ont : on a fait ce qu'ils ont dit de faire.
son/sont : son sac et son manteau sont pendus dans l'entrée.
ses/ces/sait : il sait que ces équations ne sont pas dans ses
livres.
ù Malin ! Dans tous ces cas, lorsqu'il s'agit du verbe,
on peut sans problème le mettre à un autre temps : il
pouvait travailler plus (mais on ne peut pas dire il travaille
pouvait) - On a fait ce qu'ils avaient dit de faire (et
non avaient a fait ce qu'ils...) - Son sac et son manteau
étaient pendus dans l'entrée - Il savait que ces équations
n'étaient pas dans ses livres.