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L'ouvrage :
La science et la loi ont en commun la bioéthique, c'est-à-dire la mesure de la
marche du progrès afin d'assurer la protection de l'humanité. Mais la science
et la loi ont aussi en commun le professeur Nicole Le Douarin (professeur
honoraire au Collège de France (chaire d'Embryologie cellulaire et moléculaire)
et secrétaire perpétuelle honoraire à l'Académie des sciences) dont les
travaux ont apporté à la mesure de la marche du progrès scientifique de
remarquables enrichissements.
Il n'est pas de grande institution qui n'ait pu rester indifférente aux règles qui
entourent ou contiennent la science. Le Conseil d'État, la Cour de cassation,
le Conseil constitutionnel ou la Cour européenne des droits de l'homme ont
eu leur mot à dire sur le devenir d'une avancée scientifique (on pense à
l'embryon, au clonage, à la fin de vie...). Le Parlement n'a pu davantage se
taire (on pense aux révisions des lois bioéthiques...). Provoquant, comme
l'avait alors fait le physicien et astronome italien Galilée (Galileo Galilei,
1564-1642), une pluie, pour ne pas dire une tempête, d'avis divergents, les
progrès de la science ont fait de ce siècle un temps d'interrogations.
Un temps d'incertitude comme l'ont connu Claude Galien (129 ou 131-201
ou 216), Nicolas Copernic (1473-1543), André Vésale (1514-1564) ou Isaac
Newton (1642-1727) dès qu'il a fallu penser différemment, un temps
d'incertitude comme l'atteste l'histoire de la pensée dès qu'il a fallu se
dégager du carcan de la tradition.
Si Galilée fut l'un des premiers à soumettre la connaissance de la nature à la
méthode expérimentale, Fontenelle l'un des fondateurs de l'histoire des
sciences, Georges Cuvier le fondateur de l'anatomie comparée et de la
paléontologie, Nicole Le Douarin est l'une des rares femmes à prendre rang
parmi ceux qui ont apporté à la compréhension de notre monde. Un monde
qui sait qu'il n'y a pas de preuve absolue d'une vérité scientifique, qui n'a de
cesse de se tourner vers le droit quand la science peine à l'éclairer.