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Les territoires se définissent par des caractéristiques qui ne tardent pas à devenir des lieux communs : un espace à la géographie particulière, une population dont l'évolution est un indicateur de dynamisme, une activité économique, qui est à la fois un service destiné à la population et une mesure de la prospérité de celle-ci, enfin une histoire qui affirme une identité et des formes particulières de relation avec les autres territoires.
Dans cet esprit, l'évolution économique repose sur la dotation des facteurs disponibles (terre, ressources naturelles, main d'oeuvre, etc. ). Et la concurrence entre les territoires ne saurait être qu'à la marge. La mondialisation actuellement en oeuvre bouleverse les règles et change largement les perspectives. Certains facteurs de production ont acquis plus de mobilité, d'autres ont changé de nature ou d'importance.
Rural ou urbain, chaque territoire est fragilisé, perd son équilibre et scrute de nouveaux horizons. Mais déjà, des atouts se dessinent dont la mise en valeur en est encore à ses balbutiements : investissement sur l'image, innovation, participation à des réseaux par exemple. La rapidité et l'ampleur de la mutation conduisent à analyser les nouveaux facteurs d'attractivité : comment ces derniers permettent-ils aux territoires de rester présent dans le jeu de la mondialisation ? Cet ouvrage présente les analyses d'un ensemble d'auteurs réunis autour de cette question.
Les contributions sont réunies en quatre parties : les acteurs de la mondialisation, la nouvelle attractivité des villes, la nouvelle attractivité des territoires ruraux, l'économie résidentielle. Les analyses et les commentaires sont appuyés par de nombreux exemples.
