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Wei-Wei nous raconte comment « une farce du destin » l'a conduite, à l'âge de dix-neuf ans, à entrer à l'université pour y apprendre le français alors qu'elle rêvait de faire médecine depuis sa plus tendre enfance. Elle réussira pourtant à aimer notre langue au point d'en faire sa langue d'écriture.
« Lisant Wei-Wei, on sait soudain qu'il existe un rire de la beauté et de la délicatesse, une architecture heureuse et mystérieuse qui fait tenir le texte, le rend beau, le rend drôle, passe sur les ellipses comme autant de caresses et révèle un dialogue ininterrompu entre français et chinois. (...) Une fille Zhuang, c'est une histoire d'amour, un récit très autobiographique des deux passions de sa jeunesse : le français et un homme. » Nils C. Ahl, Le Monde
« Comment une Chinoise née en 1947 devient un écrivain de langue française, ou comment faire contre mauvaise fortune bon coeur en cas de vocation contrariée : voilà ce que nous raconte Wei- Wei. Elle avance d'un pas léger, dansant, armée d'une profusion de proverbes colorés qui marient la sagesse des deux nations. Il semble que la gaîté lui soit naturelle, aussi les drames qu'elle traverse sont-ils toujours balayés par la malice et le bonheur de vivre. » Claire Devarrieux, Libération