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on a souvent comparé les villes à d'immenses cerveaux collectifs en perpétuel mouvement.
seulement, pour que ce cerveau soit irrigué, vitalisé sans cesse, il faut que l'on puisse s'y mouvoir, que l'on sache faciliter les échanges en nombre et
qualité. aussi la mobilité, l'accessibilité sont
essentielles à la qualité de la vie urbaine. mais la
facilité de se mouvoir induit des congestions, des
nuisances et des mutations urbaines incontrôlées.
alors, à partir de quand peut-on dire que ville et
mobilité rentrent en opposition ? pour marc wiel, il faut penser et organiser, en même temps, la mobilité et la ville car elles ne peuvent être dissociées ; interagissantes, à la fois complémentaires et concurrentes, elles font système.
la ville conditionne les formes de la mobilité, comme les conditions de la mobilité influent sur la ville. pour l'auteur, la ville équilibrée et équilibrante, la ville durable, est celle de la vitesse maîtrisée, de la vitesse accordée aux densités de l'occupation du sol mais aussi à la fréquence des échanges. l'équilibre entre transports individuels et collectifs, politiques d'urbanisme, pourra alors être trouvé, mais dans l'unicité de chaque réalité urbaine.
un court essai qui pose des questions essentielles sur l'avenir de notre qualité de vivre ensemble.