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Il semble de plus en plus évident que la gestion de la pollution atmosphérique ne doive plus se limiter à la surveillance et à la mesure des émissions ou des immissions, mais qu'elle doive chercher à évaluer les expositions et les risques. La biosurveillance végétale entre dans le cadre de cette démarche en permettant de définir non seulement la nature ou la répartition spatio-temporelle des polluants présents dans l'air, mais également leur dangerosité pour les êtres vivants.
L'utilisation de lichens ou de végétaux supérieurs constitue un complément simple, rapide et économique aux méthodes physicochimiques classiques. Elle permet une surveillance environnementale à proximité de sources fixes ponctuelles ou agglomérées, mais également une évaluation sur le long terme des désordres écologiques causés par les aérocontaminants à la biodiversité et à la densité des populations végétales.
Biosurveillance végétale de la qualité de l'air est le premier ouvrage de langue française à faire le point sur cet ensemble de techniques. Volontairement pratique, il accorde la priorité aux méthodes simples, facilement applicables, sans renoncer à la rigueur scientifique.
Cet ouvrage s'adresse aux professionnels, chercheurs, enseignants et étudiants en sciences et technologies de l'environnement, en botanique fondamentale ou appliquée et en sciences de la vie.
Tous les deux sont des spécialistes internationalement reconnus pour leurs travaux originaux et précurseurs sur la bio-indication végétale de la pollution atmosphérique. Intervenant régulièrement dans les congrès internationaux, ils sont également impliqués dans tous les programmes français et européens de recherche sur ces nouvelles méthodes de surveillance de la qualité de l'air.
