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La 38e édition des Rencontres d'Arles bénéficie de l'expertise de nombreuses
personnalités internationales de la photographie qui proposent
un choix d'expositions dans les sections suivantes :
Découvertes
La compétition est parrainée par cinq grands responsables d'institutions :
Anne Wilkes Tucker, Alain Fleischer, Thomas Weski, Bice Curiger, Johan
Sjõstrõm qui présentent quinze artistes.
Dashanzi art district
Cette superbe cité militaro-industrielle située au coeur de Pékin est devenue
en 5 ans un lieu unique au monde de regroupement d'artistes, de
galeries, de théâtres... Arles présente toute la démesure chinoise, dans
un dialogue permanent entre photographie et performances.
India
La croissance de l'Inde est rapide et une génération de photographes
indiens ressent le besoin de transcrire cette société vaste dont, 60 ans après
l'indépendance, l'organisation sociale reste très codée. Les photographes
invités à Arles semblent dire ce déchirement entre attachement aux traditions
et besoin d'émancipation, en traitant de la famille, de l'amour, de la
sexualité.
Privés
La sphère privée se défait peu à peu d'ensembles de photographies que
l'on retrouve dans les marchés au puces ou dans les ventes aux
enchères. Plusieurs trésors exceptionnels issus de collections privées
sont ainsi présentés aux Rencontres 2007 :
La Fondation Alkazi offre aux Rencontres le privilège de ses meilleurs
albums de Maharajahs et des collections d'exceptionnelles photos peintes,
témoignages du faste d'une époque et d'une passion particulière pour la
photographie.
L'album privé le plus emblématique de cette édition est un véritable trésor,
il s'agit des Polaroïds que Pannonica de Koenigswarter, grande mécène du
Jazz, a pris de toutes les futures légendes dont elle était l'amie.
Ce choix alternatif s'élargit avec la collection du Hollandais Erik Kessels,
grand amateur de photographie vernaculaire : albums de famille, images
techniques, incongruités trouvées sur internet constituent des séries de
photographies très drôles et tragiques à la fois.
Magnum photos
La plus belle agence fête son 60e anniversaire à Arles. C'est un petit miracle
que tant de fortes personnalités humaines et photographiques maintiennent
cet outil de travail utopique avec comme seul point commun leur
curiosité bienveillante sur l'homme et sa planète. Pour la première fois,
une exposition interactive permet d'apprécier la variété des styles et des
préoccupations des 80 photographes de l'agence.
Officiels
Arles propose une plongée dans la représentation officielle de personnages
majeurs de la démocratie en Europe.
Elisabeth II, Reine d'Angleterre, dispose en 81 ans de la plus grande série
de portraits officiels de l'histoire de la photographie. Camera Press en a
diffusé la plupart réalisés par des portraitistes de renom.
Contraste étonnant avec la longue série de photographies répétitives des
présidents de République Française. 42 photographes réinventent pour
les Rencontres le portrait officiel du président, s'il advenait qu'un jour, il
soit une femme.
Beaucoup d'autres expositions sont au programme dont notamment les
rétrospectives attendues de l'Indien Raghu Rai et de l'Espagnol Alberto
Garcìa-Alix.
La semaine d'ouverture est marquée par le spectacle visuel de Lou Reed et
Julian Shnabel, la Nuit de l'Année et un colloque sur la collection photographique
organisé avec l'École Nationale Supérieure de la Photographie,
l'Atelier de Restauration de la Ville de Paris et le Centre Pompidou.
Les activités pédagogiques des Rencontres se développent au travers des
stages tout l'été, des consultations de portfolios, avec la Rentrée en
images (7 000 élèves), des conférences, des colloques, des visites guidées
des expositions...
Les expositions et les stages des Rencontres d'Arles se déroulent du 3 juillet
au 16 septembre 2007.
La semaine d'ouverture du 3 au 8 juillet, est aussi l'occasion de rencontrer
tous les artistes du programme.
