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En 1892, <b>Lou Andreas-Salomé</b> publie <i>Figures de femmes dans Ibsen</i>, un des tout premiers essais consacrés de son vivant à l'oeuvre du dramaturge Henrik Ibsen (1829-1906). L'ouvrage, qui mêle littérature, critique et poésie, fut vivement loué par la critique allemande de l'époque, qui salua sa finesse et sa pertinence. Dans ces pages, la femme de lettres germano-russe restitue avec une justesse époustouflante l'âme et le destin des hérones qui illuminent les six drames familiaux d'Ibsen (Nora, Helene Alving, Hedwig, Rebecca, Ellida et Hedda). En évoquant ses contemporaines imaginaires, c'est d'elle-même, et de toutes les femmes, que parle <b>Lou Andreas-Salomé</b>. Ce livre atypique, resté jusqu'ici inédit en français, se lit avec le même plaisir qu'un roman et ne manquera pas de passionner l'amateur éclairé.<br><br>
Femme de lettres cosmopolite, <b>Lou Andreas-Salomé</b> (1861-1937) laisse une oeuvre inclassable et singulière. Littérature et philosophie, psychanalyse et théologie, histoires pour enfants et poèmes dramatiques, correspondance et journaux : autant de formes multiples et souvent atypiques d'un art qui, dans les premières décennies du XXe siècle, compose une modernité au féminin. Celle que la postérité appelle familièrement Lou gagne avant tout à être connue par son oeuvre, qui requiert encore un patient et solide travail d'analyse.<br>
Déjà auteur d'une vingtaine de livres dont une traduction du livre d'Elisabeth Förster-Nietzsch : Friederich Nietzsche et les femmes de son temps (Michel de Maule, 2007), <b>Pascale Hummel</b> poursuit ici son exploration de l'univers de Lou Andreas-Salomé.
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