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Ce livre pourrait s'intituler à l'instar de certains films : Pierre Dac. le retour. Quel bonheur de retrouver, tel qu'en lui-même, le maître (soixante-trois) absolu de l'humour loufoque. Plus de vingt ans ont passé depuis qu'il nous a quittés - en apparence du moins - mais il n'a jamais été aussi vivant, aussi présent. Pierre Dac est l'illustration même de sa propre formule selon laquelle Rien de ce qui est fini n'est jamais complètement achevé tant que tout ce qui est commencé n'est pas totalement terminé. Oui, bon retour parmi nous, cher Pierre Dac. Vous nous revenez avec vos héros favoris : le pharmacien Lopez, de Santiago du Chili, dont l'épopée à rebondissements va défrayer une fois de plus la chronique, le philosophe Mordicus d'Athènes, fondateur de l'école éthylique, et surtout vous-même, avec votre impitoyable logique. Je me suis souvent demandé où j'allais chercher tout ce que je trouve. Et je n'ai jamais trouvé de réponse à me faire, écrivez-vous en épigraphe de ces Arrière-pensées. La réponse est là, sous nos yeux : vous ne cherchez pas ; vous trouvez.
Il est souvent trop tôt pour savoir s'il n'est pas trop tard. Les meilleurs moments, dans la vie à deux, c'est quand on est tout seul. S'il n'est pas permis de vivre très vieux, qu'on nous laisse au moins naître plus tôt. Dédaigner l'argent, c'est faire preuve de désintéressement, surtout quand il s'agit de celui qu'on doit. 
