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Le présent travail se positionne comme un pourquoi de la communalisation intégrale au Burkina Faso ; Il se veut une évaluation de l'organisation territoriale qui prévalait auparavant. En effet le corollaire de dépenses de la part de l'Etat central que cette nouvelle territorialisation nécessitera, ne saurait être négligé, pour un tel pays pauvre. L'environnement infranational même des collectivités ne peut donc dans cette perspective être ignoré : au contraire sa connaissance doit constituer le socle de toute réforme. Toute décision tendant à modifier l'étendue et/ou la structure de cet environnement, se devrait de répondre avant tout à des questions importantes telles : les communes s'influencent-elles dans la conduite de leurs politiques budgétaires? Quel en est le degré ? Il importe dès lors de décrire la disparité du paysage communal du Burkina Faso et également de mesurer une telle influence d'une commune sur ses communes voisines. N'existe-t-il pas de solution endogène pour le financement de la décentralisation ? C'est a cette question que le présent essai tente de discuter.
About the author
Titulaire d'un master en Economie publique et Statistiques appliquées de l'Institut de recherche empirique en Economie politique,Fabris COMPAORE a occupé le poste d'Ingénieur statisticien chargé des statistiques agricoles.Il est maintenant responsable du suivi-évaluation du programme-pays de l'ONG Catholic Relief Services au Burkina Faso.
