Read more
En 1671, le départ pour la Provence de sa fille - la comtesse
de Grignan - met Mme de Sévigné au désespoir. Alors, pour
combler l'absence, elle entre avec elle en correspondance
comme on entre en religion.
Elle lui raconte tout, les plus hauts faits comme les plus
anecdotiques, les plus graves comme les plus légers : la
guerre de Hollande, le procès de Foucquet, le suicide de
Vatel, l'incendie chez un voisin ou encore la dernière
coiffure en vogue à Paris.
Chroniques d'une époque dont la marquise fut un témoin
privilégié, les lettres sont aussi, et avant tout, une écriture
de l'intime, le journal d'une conscience qui se raconte
au jour le jour. La postérité ne s'y est pas trompée, qui a
institué cette correspondance en modèle du genre.
Choix de lettres
Présentation
- · Mme de Sévigné,
marquise et mère avant
d'être écrivain
- · Des lettres à l'oeuvre
- · Lettres privées, lettres
publiques et édition
de la correspondance
Dossier
- · La lettre au temps
de Mme de Sévigné
- · La réception
de la correspondance