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Le processus décisionnel dans l'Union européenne est souvent considéré comme lourd, compliqué et opaque. Il implique principalement le triangle institutionnel composé du Conseil, de la Commission et du Parlement et pour certains domaines les autres institutions. Des procédures comme la codécision, qui fait du Parlement un co-législateur avec le Conseil, ou l'extension du vote à la majorité qualifiée ont, au fil des traités successifs, constitué une réponse partielle aux exigences des citoyens européens de plus d'efficacité, de transparence et de démocratie. La signature du traité de Nice en 2001 et le lancement d'une Convention sur l'avenir de l'Europe ont aussi pour objectifs de permettre un fonctionnement plus harmonieux des institutions dans la perspective des élargissements prévus à partir de 2004. Cet ouvrage serait incomplet si, à côté des mécanismes institutionnels, il ne présentait les forces qui visent à peser sur les décisions. L'activité des groupes d'intérêt auxquels on reproche souvent une forte pression sur les acteurs institutionnels reste un élément déterminant du processus et permet d'instaurer un dialogue avec les entreprises, les citoyens et les consommateurs européens.
