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La dyarchie créée par la Constitution de 1958, conjuguée avec le décalage des mandats présidentiel et parlementaire, a conduit, après vingt-trois ans de continuité, à une succession rapide de deux types de rupture : l'alternance complète par changement des deux majorités, comme en 1981, 1988 ou 1995, la cohabitation par changement de la seule majorité parlementaire, comme en 1986, 1993 et 1997.
Rappelant l'attitude de la droite, de la gauche et de la doctrine vis-à-vis de cette évolution et analysant minutieusement la répartition des pouvoirs au sein de la dyarchie pendant les expériences de 1986-1988 et 1993-1995, ce nouvel ouvrage de Jean Massot permet d'apprécier la viabilité d'une situation inédite telle que celle qui résulte des scrutins de 1995 et 1997, c'est-à-dire une cohabitation s'étendant sur cinq ans.
A la question posée, cohabitation quinquennale ou quinquennal sans cohabitation, Jean Massot, convaincu des risques de la première solution, fait le choix de la seconde.
