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La violence! Un mot abject, une forme d'expression virulente du mal dans son triptyque: physique, moral et métaphysique. Mais la finesse dialectique de Hegel a consisté à inscrire la normalité du mal dans le procès de l'histoire du monde. Le sujet humain, un sujet de violence: Mory Thiam s'est efforcé, textes à l'appui, de nous persuader de cette réalité dans le contexte hegelien de la philosophie de l'histoire. Chez Hegel, il existe, il est vrai, une logique de la violence qui se manifeste historiquement par la guerre entre les hommes et entre les peuples. Il montre ici, avec pertinence et fidélité aux promesses hégéliennes, puisque, dit-il le rôle de la violence, c'est de faire advenir la liberté, que la conscience de la liberté est le principe de l'histoire universelle dans ses différents moments. Ce principe est pour autant libre de toute logique morale. C'est pourquoi, dans "Du bon usage de la violence dans la sanction", il complète la perspective hégélienne en analysant les conditions dans lesquelles la violence peut être l'expression d'une conduite moralement acceptable et politiquement correcte. Jean-Pierre Faye
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est né le 26 Septembre 1984 à Diofior. Après un Bac L2 au Lycée Seydina Limamoulaye en 2004, il suit une formation de philosophie à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar sanctionné par un DEA et un CAES.Il est professeur de philosophie dans le secondaire au Sénégal.
