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« Il arrive que je signe des billets dans le journal " La Gruyère " du pseudonyme " La Louise du perchoir ". Ils valent ce qu'ils valent ! Cette Louise a vécu en chair et en os. Il s'agit d'une vieille femme à qui je portais la communion chaque premier vendredi du mois. Elle me recevait les jumelles autour du cou. Pipelette elle l'était, brave aussi. " De ma petite maison près du Gibloux, qu'elle me disait, je vois tout, je suis comme une poule sur son perchoir ". Quant à moi, au soir de ma longue vie, je voudrais être le pauvre et souriant témoin de ce monde rural révolu ou presque. Je me considère comme un homme limité et conscient de mes limites. J'ai été curé de campagne, balancé entre le diable et le bon Dieu, ni un héros, ni un saint, loin de là (...) J'essaie de porter un regard chaleureux sur l'Eglise et la vie des humains de ce pays (...) »
Gilbert Perritaz
« L'abbé Perritaz est resté à la fois cet homme et ce prêtre différent pour qui Dieu ne se reconnaît pas dans sa puissance infinie et péremptoire, mais dans l'âme aimable, tantôt inquiète, tantôt satisfaite des gens qui portent comme lui jusqu'au bout sur leurs épaules de croyants le fardeau de leur incompréhension, de leur révolte et de leur espérance. Pour le reste, qu'on l'écoute, qu'on le lise ou le relise. Il l'a si bien dit. »
Denis Clerc