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Cet ouvrage intitulé «Autonomisation durable des femmes rurales victimes de viols de guerre en République démocratique du Congo» décrit la manière dont les femmes congolaises sont perçues au sein de leur communauté et le poids des traditions qui pèse sur elles. Dans les villages, les traditions les discriminent, ce qui les prive de leurs droits et les maintient dans un état de sous-développement. Pendant les guerres, les combattants les prennent pour cible et les fécondent par viol. Ces grossesses donneront naissance à des enfants sans père. Cela pousse les maris à expulser les femmes de leur foyer, car elles sont considérées comme des parias. Le fait de les rendre responsables du viol les tue moralement, car elles ont subi des violences physiques et morales et sont désormais en deuil avec leurs enfants. Le COFAPRI les autonomise grâce à différentes activités génératrices de revenus: couture, petite entreprise, élevage et culture. Les victimes sont également autonomisées en apprenant le pardon et la vérité afin de guérir leurs blessures morales. Mais les femmes restent inquiètes de la situation politique actuelle dans le pays. Le président ne veut pas quitter le pouvoir pacifiquement. La Constitution ne lui permet d'exercer que deux mandats. Le report des élections à 2018 a accru la colère et les inquiétudes de la population, qui est descendue dans la rue, mais a été réprimée par la police. Les femmes ont besoin de paix!
