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L'agriculture, l'épine dorsale de l'économie indienne, fait vivre 54,6 % de sa population. L'arachide, une graine oléagineuse vitale, dépend fortement des pesticides pour lutter contre les ravageurs. À l'échelle mondiale, des milliards sont dépensés en pesticides, mais seule une petite fraction atteint les ravageurs ciblés et contamine les sols. Les pesticides peuvent entraver l'activité des enzymes du sol, cruciale pour la santé des sols. Cependant, les microbes peuvent dégrader les pesticides, augmentant ainsi potentiellement leur population et leur activité.Des études récentes utilisant des techniques moléculaires explorent ces effets. Les recherches sur les pesticides courants ont révélé une augmentation des bactéries bénéfiques comme l'Azospirillum et les nitrifiants dans les champs d'arachide, même après des applications répétées. Les taux d'ammonification et de nitrification se sont améliorés à des doses modérées, mais des niveaux plus élevés ont réduit la minéralisation de l'azote.L'application de pesticides à des niveaux modérés a également stimulé les populations bactériennes, fongiques et actinomycètes, ainsi que les principales enzymes du sol. Pourtant, des doses excessives (7,5 à 10 kg/ha) se sont révélées toxiques ou ont eu un impact minime. La dégradation microbienne rapide des pesticides met en évidence leur influence sur la dynamique microbienne des sols.
About the author
Dr. A. Rekha Padmini, microbiologiste titulaire d'un doctorat de l'université Sri Krishnadevaraya, a étudié l'influence des insecticides et des fongicides sur les micro-organismes dans les sols d'arachide. Ses recherches remarquables sur l'impact des produits chimiques sur la microflore du sol et les cycles des nutriments ont fait l'objet de plus de 10 publications et ses présentations ont été récompensées.