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Rey se reculotta et reboutonna sa redingote en retenant sa respiration. Un reflex retors car il s'était restreint depuis qu'il avait reçu un refus de republier son recueil. Renfrogné il avait renoncé aux restos et restait en repli. Rebelote, se redisait-il, regrossir avant de rechuter.
Dans son repaire ne ressemblant ni à un rehab ni à un rebut, il reformulait sans repos mais avec des regrets une reconstruction, un redémarrage : recopier, recracher sans recycler afin de retravailler. Ça l'avait refroidi mais regagner une reconnaissance, un renom était recevable. Il avait remastiqué, remâché, relu les remarques d'où rejaillissaient des relents de rejets. Il n'y avait pas de recettes pour renaître. Il repensait à ce qui était remédiable : remplacer ce reg par une resocialisation tel un refrain de la Realpolitik.
Il s'était repris sans avoir recours à un remonte-pente. Le regard de son retriever rebondi et relax le regonflait ; une ressource. Rey le remerciait, le reluquant respectueusement en retour.
En recauser était redoutable, mais après relecture il y repensait, renonçant à de la retenue. Il retéléphona et reprit rendez-vous tel un rescapé. Cette realhy le rebutait mais, rebelle, c'est une revanche qu'il recherchait.
Le remue-méninge de cette reviviscence se reprogrammait : « si on me remballe, comme reconversion, je recomposerai un requiem de reggae pour rebâb, et si ça repart, je reprendrai du reblochon comme repas et me regorgerai de reginglard. »
Tel un revenant remodelé en requin, Rey remarquablement relooké se redirigea au rez-de-chaussée du repère des retrouvailles. Au rebord du reprint il avait rectifié puis retranscrit : Re:Pacific.
Son recueil, un remake, était un revolver. PSF
